La conduite sous l’emprise du cannabis multiplie par 2 le risque d’être responsable d’un accident mortel. 1 conducteur sur 5 impliqué dans un accident mortel est positif aux stupéfiants, 1 sur 3 les nuits du week-end. Le mélange drogues/alcool multiplie le risque par 29.
Les stupéfiants affectent la capacité du conducteur dans toute sa tâche de conduite : de la prise d’information à l’action.
Les effets physiologiques varient en fonction du produit, du mode de consommation, de la quantité et de la personne qui consomme. On peut toutefois observer des effets standards selon le produit :
- Le cannabis entraîne de la somnolence, diminue les facultés visuelles et auditives.
- La cocaïne influence la capacité d’attention et de prise de décision. La conduite peut devenir plus agressive.
- L’ecstasy donne le sentiment erroné d’être maitre de soi et de sa conduite en gommant la sensation de fatigue.
- Les opiacés réduisent l’attention et la perception des risques. Ils retardent la prise de décision.
- Les champignons, le LSD engendrent des hallucinations, des illusions délirantes, un sentiment de confusion ou d’angoisse.
Conséquences : les drogues allongent et impactent la qualité du temps de réaction du conducteur.
Les sanctions prévues par le code de la route pour conduite sous stupéfiants sont lourdes : 6 points, jusqu’à 3 ans de prison et 9000€ d’amende ainsi que des peines complémentaires (stages, suivi médical, travail d’intérêt général, confiscation du véhicule, …), mais elles sont insignifiantes au regard de celles prévues en cas d’accident mortel : jusqu’à 7 ans de prison et 100000€, et des conséquences morales qui découlent de ces accidents.
En cas de contrôle positif, l’assureur peut résilier le contrat. En cas d’accident, il peut augmenter les cotisations, résilier le contrat, réduire ou annuler les indemnisations.
La consommation de produits psycho-actifs est incompatible avec la conduite de véhicule.
Bonne route !