L’alcool au volant est le deuxième facteur d’accidents en France.
Il est à la fois un facteur déclenchant des accidents, mais aussi un facteur aggravant leurs conséquences :
- Déclenchant car il altère les capacités cognitives et physiques d’un conducteur.
- Aggravant car les risques d’hémorragie sont plus importants, l’accès aux soins est retardé, les anesthésies plus risquées.
De plus, il est difficile de s’auto-évaluer pour décider de reprendre ou non le volant, les effets de l’alcool pouvant être ressentis et visibles, c’est l’ivresse, mais aussi non visibles et non ressentis, c’est l’alcoolémie.
L’alcoolémie :
Elle est détectable avec un éthylotest et mesurable avec un éthylomètre ou une prise de sang. Vous pouvez être verbalisé à partir de 0,25 mg/litre d’air expiré en contravention, et 0,40 mg en délit. L’alcoolémie varie en fonction de la quantité d’alcool bu, de la morphologie (poids et masse musculaire) et de la vitesse à laquelle votre foie travaille pour l’éliminer.
L’ivresse :
Elle n’est pas mesurable. Elle peut être verbalisable mais elle est très subjective. Elle varie en fonction du contexte de la consommation, de l’habitude de consommer, du fait d’être à jeun, d’être fatigué, … D’ailleurs, il n’y a pas que l’alcool qui rend ivre ! On peut être ivre de bonheur, ivre de rage, soumis à l’ivresse des hauteurs, à la narcose… ou même à l’ivresse de l’amour !
Comment savoir si vous pouvez reprendre le volant ?
Les conducteurs se basent souvent sur leur ébriété, leur ivresse pour savoir s’ils peuvent reprendre le volant. Ce paramètre n’est pas représentatif des effets réels de l’alcool sur l’organisme et principalement sur le cerveau.
Au besoin, équipez-vous d’un éthylotest électronique. Utilisé dans de bonnes conditions, il est l’un des seuls indicateurs fiables pour savoir si vous pouvez reprendre le volant après avoir bu.
Bonne route!