Une voiture hybride dispose de 2 moteurs : un système électrique avec stockage en batterie et un système à essence conventionnel.
Les deux moteurs fonctionnent séparément ou ensemble, selon la situation et le modèle, pour produire de l’énergie. Ainsi, moins d’essence est consommée.
MHEV, HEV, PHEV : quelle hybridation privilégier ?
Les 3 sigles désignent chacun un type de motorisation hybride avec des fonctionnalités et des caractéristiques différentes. Faisons un point.
Les MHEV : micro-hybrides
Les MHEV (Mild Hybrid Electric Vehicle) ont un petit moteur électrique qui assiste le moteur à combustion lorsqu’il consomme le plus, en première au démarrage. Sa batterie est petite et légère (moins de 20Kg). Leur objectif est d’améliorer très légèrement l’efficacité énergétique et de réduire les émissions de gaz à effet de serre mais ils ne peuvent pas être considérés comme des véhicules « propres ». Ils ne peuvent pas être rechargés à partir d’une prise électrique extérieure et ne peuvent pas rouler en mode tout électrique.
Les HEV : hybrides non rechargeables
Ils combinent un moteur thermique et un moteur électrique avec une batterie un peu plus lourde (environ 100Kg) que les MHEV, qui se recharge avec la cinétique du freinage et de la décélération. Le moteur électrique renforce le thermique lors des démarrages et les accélérations. Son autonomie en tout électrique est limitée à quelques kilomètres en ville.
Les PHEV : hybrides rechargeables
Les PHEV (Plug-in Hybrid Electric Vehicle) disposent d’une batterie plus lourde (200 à 300Kg) qui peut être rechargée sur le réseau, comme les véhicules électriques. Ils peuvent rouler en mode tout électrique avec une autonomie allant généralement de 20 à 60km et une vitesse de pointe de 120km/h. Au delà, le moteur thermique prend le relai. Leur objectif est de réduire les émissions de gaz à effet de serre et de permettre une utilisation plus fréquente en mode électrique.