Le facteur médicament est présent dans environ 3% des accidents de la route.

Le risque d’être impliqué dans un accident augmente avec le nombre et le type de médicaments consommés. Quels peuvent être les effets potentiels des médicaments sur la conduite ?

  • Étourdissement, somnolence
  • Vision floue
  • Vertiges, troubles de l’équilibre
  • Nausées, vomissements
  • Coordination motrice et réactivité
  • Troubles du comportement (excitation, agressivité)

Ces effets impactent l’activité du conducteur à tous les niveaux : prise d’informations, traitement des informations reçues, prise de décision, mise en oeuvre des gestes nécessaires. Les effets peuvent bien sûr se cumuler et leur liste n’est bien sûr pas exhaustive. Impossibles à mesurer, ils dépendent de la quantité de molécules absorbées, mais aussi de la réaction de chaque individu. Ils peuvent être décuplés ou apparaitre en cas de fatigue, d’interactions médicamenteuses ou de consommation d’alcool ou de stupéfiants.

 

Afin d’alerter les conducteurs, des pictogrammes sont imprimés sur les boites de médicaments. Leur couleur gradue le risque potentiel :

  • Jaune: lisez la notice du médicament pour savoir s’il peut y avoir des effets incompatibles avec la conduite et restez vigilant.
  • Orange: demandez l’avis à un professionnel de santé (médecin, pharmacien, infirmier). Votre capacité à conduire peut être altérée.
  • Rouge: conduite interdite. Vous devez demander l’avis d’un professionnel de santé pour reprendre le volant.

 

Attention !

Les médicaments ayant un impact sur la conduite ne sont pas forcément délivrés sur ordonnance et se cachent parfois parmi des médicaments basiques. Méfiez-vous également des somnifères dont l’action ne cesse pas parce que le réveil a sonné !

Il est important de demander et de suivre les recommandations du médecin ou du pharmacien et en cas de doute, il est préférable de ne pas conduire.

 

Bonne route !