Une conduite nerveuse en ville, faite d’une succession d’accélérations et de freinages, augmente la consommation de carburant (d’environ 35%) mais ne réduit le temps de trajet que faiblement (en moyenne de 4%).
Pourquoi ?
En ville nous sommes tributaires de nombreux autres éléments qui viennent freiner cette volonté de conduite rapide : feux tricolores, passages piétons, trafic dense, etc. En journée, la vitesse moyenne des véhicules est ainsi de 11,6km/h dans Paris intramuros, avec une gêne à l’accélération en moyenne tous les 200m ! En adoptant une conduite nerveuse, on passe juste plus de temps arrêté aux feux ou devant les passages piétons. Dans le même temps, les accélérations et freinages entrainent une surconsommation de carburant, une usure prématurée du véhicule et un risque d’accident plus élevé.