La nuit concentre moins de 10% du trafic, mais près de 45% des tués.

Conduire la nuit peut être plus dangereux que de conduire en journée en raison du manque de visibilité et de la fatigue accrue.

Voici quelques conseils si vous conduisez de nuit :

Avant de partir, contrôlez l’éclairage de votre véhicule pour voir et être vu : assurez-vous que les optiques sont propres, en bon état et qu’ils fonctionnent, à l’avant comme à l’arrière.
Pendant le trajet, réduisez votre vitesse pour être capable de vous arrêter dans la zone éclairée par votre véhicule et utilisez les feux de route dès que possible, ils éclairent à environ 100 mètres.
Augmentez les distances de sécurité pour compenser l’augmentation du temps de réaction.
Limitez les risques d’éblouissement en plaçant le rétroviseur en position de nuit. Lors des croisements, regardez le bord droit de la route. Si vous ressentez une gêne inhabituelle, pensez à faire contrôler votre vue.
Gérez le risque de somnolence : ouvrir les vitres, monter le son de la radio, boire, manger ne vous permettront pas de prévenir un endormissement ni de maintenir votre attention à la route. Si vous êtes épuisé, une seule solution : arrêtez-vous pour dormir, même si vous êtes presque arrivé.
Soyez vigilant aux autres usagers de la route, particulièrement aux piétons et aux cyclistes qui sont peu visibles.
Évitez de conduire entre 2h et 5h du matin : ce sont les heures les plus à risque pour la somnolence.