Les dépassements de la vitesse maximale autorisée exposent à des sanctions, qui varient en fonction de leur importance.

Les excès sont classés par pallier, une fois retranchés les abattements appliqués (retrait de 5 km/h avant 100 km/h et de 5% après 100 km/h. Pour les radars mobiles, l’abattement est de -10 km/h avant 100 km/h et de -10% après 100 km/h) :

  • De 1 à 19 km/h : -1 point et 68€ d’amende (minorée à 45€) si la vitesse maximale autorisée est supérieure à 50 km/h, 135€ d’amende (minorée à 90€) si elle est inférieure à 50 km/h.
  • De 20 à 29 km/h : -2 points et 135€ d’amende (minorée à 90€).
  • De 30 à 39 km/h : -3 points et 135€ d’amende (minorée à 90€). A partir de cet excès, des peines complémentaires peuvent être décidées : stage de sensibilisation, suspension de permis jusqu’à 3 ans, …
  • De 40 à 49 km/h : -4 points et 135€ d’amende (minorée à 90€).
  • À partir de 50 km/h : -6 points, jusqu’à 1500€ d’amende, 3 ans de suspension du permis, un stage de sensibilisation, la confiscation du véhicule, 3 mois de prison, … Cette infraction est une contravention de 5ème classe qui devient un délit si elle est répétée dans un délai inférieur à 3 ans.

A noter :

  • Les amendes de 68€ peuvent aller jusqu’à 450€ si l’infraction est jugée au tribunal et celles de 135€ jusqu’à 750€.
  • La perte de 3 points ou plus oblige les conducteurs en période probatoire à faire un stage de sensibilisation après avoir reçu le courrier leur notifiant leur perte de points (lettre 48N).

Pour éviter toute ces sanctions, restez attentif à la signalisation et utilisez le limiteur et le régulateur de vitesse.

Une vitesse excessive ou inadaptée est le premier facteur déclenchant des accidents, mais il est également un facteur aggravant. La route doit être partagée avec des usagers aux caractéristiques très différentes, notamment en matière d’allure. Pour notre sécurité, respectons les limitations de vitesses.